Titres-restaurant : guide complet

L'équipe Swile

Mis à jour le: 22 janvier 2025

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TEMPS DE LECTURE : 15min

Définition ?  Les titres-restaurant permettent de financer, en partie, la restauration des salariés. Sous format carte, ils s’avèrent (très) pratiques : règlement au centime près, suivi du solde, paiement en ligne…

Pour qui ?  Chaque salarié, alternant, stagiaire et intérimaire peut en bénéficier, à condition d’avoir une pause déj comprise dans son temps de travail.

Comment ?  L’employeur choisit la valeur des titres (valeur faciale) et prend en charge entre 50 et 60%, laissant 40 à 50% à la charge du salarié.

Où les dépenser ?  Tous les restaurants, commerces de bouche et supermarchés (oui, même Lidl et Aldi) mais aussi les apps de livraison (Uber Eats, Deliveroo…)  si vous optez pour la carte restaurant :

Quel intérêt ?  Les titres restaurant peuvent être exonérés de charges sociales jusqu’à 7,18€ par jour et par salarié. Un gros plus pour vous… mais aussi pour le pouvoir d’achat de vos salariés, qui peuvent dépenser jusqu’à 25€ par jour.

Le titre-restaurant est l'un des avantages sociaux les plus appréciés en entreprise, alors faites-en profiter vos salariés. L’amélioration du pouvoir d’achat, de l’ engagement et du bien-être des salariés sont au programme.

Alors, les titres-restaurant, comment ça fonctionne ? Quel avantage pour l'employeur et pour le salarié ? Quelles en sont ses limitations ?

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Le titre-restaurant, quesako ?

Définition et origine du titre-restaurant

Un moyen de paiement, un bout de papier, un déjeuner offert ? On vous explique de manière claire et précise pourquoi le titre-restaurant est devenu l’avantage préféré des Français !

Le titre-restaurant est un titre spécial de paiement qui permet aux salariés de financer leurs repas à l’extérieur , entièrement ou en partie, quand l’entreprise ne propose pas de cantine. Il suffit d’avoir un seul salarié pour pouvoir le mettre en place. Dans une majorité des cas, on peut également s’en servir dans les boulangeries et supermarchés.

💡 Le titre-restaurant fait partie des avantages sociaux les plus connus, mais n’est pas une obligation pour l’employeur. Il faut savoir que l’employé non plus n’a pas obligation de l’accepter, sauf si un accord collectif l’impose à tous les salariés.

C’est un avantage partiellement financé par la société , à hauteur de 50 à 60 % de sa valeur . Il sera délivré sous forme de chèques papier, de carte à puce ou plus récemment de solution dématérialisée sur smartphone , via une application. Réservé à un usage personnel, il est utilisable en jours ouvrables (sauf si le salarié travaille les week-end et jours fériés) et il est valable l’année civile et durant une période de deux mois à compter du 1er janvier de l’année suivante.

On peut s’en servir dans les commerces qui les acceptent, et ce pour un maximum de 25 euros par jour et par personne. Les titres-restaurant sont réglementés et surveillés par la Commission Nationale des Titres-Restaurant ( CNTR ).

Côté entreprise, l’avantage des titres-resto, c’est surtout :

Comment fonctionnent les titres-restaurant ?

Fonctionnement des titres-restaurant

Sous le regard strict de la CNTR , le titre-restaurant passe dans les mains de l’employeur, du salarié puis du commerçant. Comment ça marche pour chacun, exactement ?

Lorsque l’entreprise ne dispose pas d’une cantine, le titre-restaurant reste le meilleur moyen de financer en partie la restauration des employés. C’est l’employeur qui détermine la valeur libératoire (faciale) des titres-restaurant délivrés. L'employeur prendra en charge 50 à 60 % de sa valeur, laissant 40 à 50 % à la charge du salarié.

Pour ce faire, l’employeur doit se procurer les titres auprès d’un émetteur de titre-restaurant comme Swile et choisir le format, soit une carte restaurant, soit du 100 % dématérialisé sur mobile, soit du chèque papier (attention le titre-restaurant papier est amené à disparaître ). Il doit délivrer le même montant à tous les salariés, intérimaires et stagiaires. Les employés en télétravail peuvent désormais bénéficier de cet avantage social également. À noter que les dirigeants non salariés qui détiennent 50 % des parts de la société ne peuvent pas en bénéficier.

💡 S’il accepte le programme, le salarié a droit à un plafond journalier de 25 euros chez les commerçants éligibles. Le titre-restaurant est personnel, valable jusqu’à la fin du mois de février de l’année civile suivante et utilisable sur les jours ouvrables (sauf en cas de travail le week-end et jour férié).

Si les titres ne sont pas tous utilisés durant leur période de validité, ils doivent être remis à l’employeur durant les 15 jours suivants leur péremption. L’employeur délivrera de nouveaux titres-restaurant de la même valeur faciale. En cas de rupture du contrat de travail, l’employé peut en demander le remboursement.

Le commerçant éligible qui accepte les titres-restaurant dans son enseigne, doit alors se faire rembourser en renvoyant les titres dans un centre de collecte Chronopost, depuis la fin de la CRT.

Avantages du titre-restaurant

Si les titres-resto sont aussi répandus en France, c’est parce qu’ils contentent tout le monde. Pour l’entreprise, c’est un moyen très simple et économique de faire valoir sa marque employeur :

  • L’entreprise choisit le montant du plafond du titre-restaurant pour calculer la part employeur;
  • Elle bénéficie d’une exonération de charges sociales et fiscales sur les contributions patronales (avec une limite de 7,18 euros par titre-restaurant en 2024) ;
  • Elle choisit de percevoir la part salariée de la façon souhaitée : espèce, chèque ou retenue sur salaire.

Accepter ce programme n’est pas obligatoire pour les employés, mais pourquoi refuser de tels avantages ?

  • Le salarié ne finance pas totalement son repas grâce à la prise en charge de son employeur : l’employeur participe donc à l’augmentation de son pouvoir d’achat pour qu’il puisse se restaurer ;
  • Il choisit son lieu et ses conditions de restauration (selon les limites fixées par l’employeur ou le cas échéant la réglementation) ;
  • Le titre-restaurant n’est pas soumis à cotisations sociales ni à l’imposition sur le revenu.

Enfin, les commerçants (restaurants, supermarchés, boulangeries) y trouvent aussi leur compte :

  • Les commerces qui acceptent les titres-restos sont la cible privilégiée des travailleurs en pause déjeuner ;
  • La clientèle du midi est la plus fidèle aux restaurants et n’a pas forcément le temps d’en chercher de nouveaux.

Délivrer des titres-restos, c’est également donner des occasions de renforcer les relations entre équipes et contribuer au bien-être de ses salariés.

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Titre-restaurant : ticket papier VS carte restaurant ?

Quelles différences entre le ticket papier et la carte restaurant ? Depuis 2014, les entreprises ont la possibilité d’opter pour le titre restaurant dématérialisé plutôt que des chèques papier. On les trouve alors sous la forme de cartes à puce nominatives. Elle est parfois rattachée à un compte sur application mobile, ce qui permet notamment de payer directement avec son téléphone et de suivre le solde de titre-resto.

Pour l’utiliser, c’est très simple : il suffit de l’activer une fois (généralement en ligne), et le salarié peut s’en servir de carte de paiement dans les commerces éligibles. Il peut également choisir le paiement sans contact ou en ligne sur ses plateformes de livraison préférées. C’est ainsi que les sociétés migrent petit à petit vers la carte ou l’application smartphone. Est-ce dans le but d’accélérer la transformation digitale ?

Par souci de réduire leur empreinte carbone ? Oui, mais pas seulement. C’est principalement pour les avantages offerts aux salariés et pour la simplicité de mise en œuvre. Avec le ticket dématérialisé, le salarié peut :

  • Réaliser un paiement exact, au centime près (tandis que les restaurateurs ne remboursent pas avec les chèques papier) ;
  • Régler au-delà du plafond journalier de 25 euros par titre (avec certains émetteurs comme Swile) en associant sa carte bancaire personnelle ;
  • Suivre les comptes et les périodes de validité des titres ;
  • Faire opposition en cas de perte ou de vol ;
  • Utiliser le téléphone quand il a oublié sa carte.

En bref, la carte restaurant dématérialisée est un moyen de simplifier la vie à tous les acteurs de cet écosystème.

Guide du titre-restaurant dématérialisé

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Utiliser les titres-restaurant : où et comment ?

Liste des commerces éligibles

À l’origine, comme son nom l’indique, les titres-restaurant étaient uniquement valables… dans les restaurants. Depuis, le périmètre s’est élargi et de nombreux établissements sont capables d’accepter cette solution. La liste des lieux affiliés à la CNTR , la voici :

  • Les restaurants et cafés
  • Les hôtels
  • Les boulangeries
  • Les grandes surfaces

La grande condition pour être habilité, c’est de vendre des préparations alimentaires. Les petits commerces de détail peuvent se joindre à la liste. Voici une fiche pratique sur comment utiliser son titre-restaurant. Attention cependant à vérifier les commerces proposés par l’émetteur, ainsi que les modes de paiement. Swile propose par exemple de payer par carte ou téléphone dans les établissements équipés de terminaux compatibles avec le réseau Mastercard . Les salariés ont également la possibilité de commander en livraison à domicile, depuis les plateformes de livraison (partenaires de l'émetteur de titres-restaurant), sans contraintes d'horaires.

Utilisation du titre-restaurant dans les supermarchés

Faisons un point sur le cas plus récent du supermarché. Sachez d’abord que toutes les grandes surfaces ne sont pas affiliées à la CNTR : il vaut mieux se renseigner avant de faire ses courses.

Depuis le 18 Août 2022, il est possible d'acheter tous types de produits alimentaires, qu'ils soient directement consommables ou non. Il est important de savoir que le supermarché doit se trouver dans le département du lieu de travail des salariés et les départements limitrophes (sauf accord contraire de l’employeur pour les salariés dont les fonctions exigent des déplacements de longue distance). Quant aux périodes de validité du titre-restaurant, sachez qu’il n’est pas autorisé, en principe, de dépenser des titres-resto en vacances. Ils sont conçus pour la pause déjeuner.

Le plafond journalier est également appliqué à hauteur de25 euros par jour. Il est bien sûr possible de compléter ses achats avec un autre moyen de paiement classique. Comme pour tout autre commerce, la monnaie ne sera pas rendue dans les supermarchés. L’utilisation d’un titre-restaurant par carte permet cependant de payer exactement la somme voulue, au centime près.

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Que faire des titres-restaurant périmés ?

Le titre-restaurant est valable pendant toute l’année calendaire en cours. La date de péremption est indiquée sur le chèque papier ou sur l’application mobile. Elle court jusqu’à la fin du mois de février de l’année suivante. Dans le cas où le salarié a dépassé cette date limite, il peut toujours échanger gratuitement auprès de son employeur les titres-restaurant périmés dans les 15 jours suivants la date de péremption, contre de nouveaux titres-restaurant de valeur égale, valable pendant la nouvelle année en cours.

C’est ensuite l’employeur qui se charge de transmettre les titres-restaurant périmés à la société émettrice dans le mois suivant, soit jusqu’au 31 mars. Certains émetteurs (comme Swile) permettent aux employeurs, qui le désirent et équipent leurs salariés avec des cartes, de prolonger automatiquement la période de validité des titres-restaurant sur un nouveau millésime, plutôt que de perdre le solde.

Une autre option moins connue est d’offrir ses titres-resto périmés à une ONG en France qui lutte contre la faim dans le pays ou dans le monde. Ce doit être fait avant la fin du mois de février ou mars, selon la société émettrice. Pour ce faire, il suffit d’écrire le nom de l’association sur les titres en question puis de les envoyer par courrier à l’ONG choisie. Dans le cas du titre-restaurant dématérialisé, c’est réalisable en ligne ou depuis l’application mobile. Swile propose par exemple une liste d’ONG, permettant notamment d’envoyer facilement des dons ponctuels ou mensuels.

Combien de titres-resto peut-on utiliser à la fois ?

Selon l’article R3262-710 du Code du travail, le salarié se voit remettre un titre-restaurant par jour travaillé, lequel correspond à un repas. Autrement dit, on ne peut pas utiliser plus d’un titre-restaurant par jour. À noter qu’il existe quelques dérogations exceptionnelles.

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Les règles d’attribution du titre-restaurant

Conditions d’attribution

C’est la Commission Nationale des titres-restaurant (CNTR) qui fixe les conditions d’attribution des titres-restaurant.

Ils doivent être remis par les employeurs aux salariés. Concernant les mandataires sociaux, la CNTR retient que seuls ceux qui leurs fonctions avec une activité salariée peuvent prétendre à l’attribution de titres-restaurant, lesquels seront exonérés de cotisations. En tant qu’avantage social, l’employeur a obligation de délivrer des titres-restaurant de montants égaux entre tous les salariés.

À noter que le télétravail donne aussi droit aux titres-resto. Il ne peut être attribué qu’un seul titre-restaurant par jour et par personne et à condition que le repas soit compris dans les horaires de travail . Quant aux salariés qui ont été absents (congés ou maladie), les titres-restaurant ne sont pas délivrés sur ces jours d’absence.

Les titres-restaurant sont-ils obligatoires ?

Non. Fournir des titres-restaurant n’est pas obligatoire pour une entreprise, tout comme le salarié n’est pas forcé d’accepter les titres des entreprises qui en proposent, sauf si un accord collectif l’impose aux salariés. En revanche, au sujet de la pause déjeuner, le Code du travail impose quelques contraintes :

  • Il est interdit de prendre ses repas sur son poste de travail ;
  • Une entreprise de plus de 50 salariés doit mettre à disposition un local de restauration. Dans le cas de grandes sociétés, si les employés le demandent, ce lieu doit aussi être aménagé pour permettre de chauffer et conserver les repas ;
  • La consommation d’alcool est interdite, excepté pour le cas du vin, de la bière, du cidre et du poiré.

Comme le titre-restaurant est exonéré de cotisations sociales (selon le plafond réglementaire défini), c’est donc tout à fait intéressant et il est dommage de s’en priver.

Comment avoir des titres-restaurant ?

Comment avoir des titres-restaurant et en faire bénéficier les salariés ?Avant toute chose, il est rappelé que la mise en place de titres-restaurant en entreprise résulte d’une décision prise par l’employeur (ou dans les entreprises de plus de 50 salariés, d’une prestation réalisée par le CSE dans le cadre de ses missions). Il est également nécessaire d’établir un budget à allouer à l’attribution des titres-restaurant. Ensuite, la société a besoin de déterminer sa valeur libérale (ou faciale) .

Autrement dit, il faut choisir un plafond journalier, à hauteur maximale de 19 euros par jour et par personne. Pour vous donner une idée, en France, la valeur des titres-restaurants se situe généralement autour de 10 euros. Dans tous les cas, la part employeur sera comprise entre 50 et 60 %. Elle est exonérée des charges sociales et fiscales dans la limite de 7,18 euros par titre-restaurant en 2024. Pour bénéficier de ces exonérations, la valeur faciale du titre-restaurant doit être comprise entre 11,97 €et 14,36 €.

Maintenant que le montant est validé, il est temps de contacter la société émettrice qui délivrera les titres. Comment faire son choix parmi les différentes sociétés qui se partagent le marché français ? Plusieurs critères sont à prendre en compte :

  • Le format : chèque papier, carte numérique ou application mobile ? Les trois sont possibles, à l’employeur de voir selon ses préférences et les avantages de chacun (la spécialité de Swile étant les solutions dématérialisées) ;
  • La commission de l’émetteur : pour le facteur prix bien sûr, les devis permettront de comparer ;
  • Les services annexes et éventuels les petits bonus ;
  • La facilité de mise en place et d’utilisation.

Pour aller plus loin et commencer à en commander, consultez notre guide sur l' achat des titres-restaurant .

Un stagiaire a-t-il le droit aux titres-restaurant ?

Tout comme ses collègues en CDD, CDI ou intérim , le stagiaire participe à la vie de l’entreprise. Pourtant, ses droits vis-à-vis des titres-restaurant ont longtemps été très flous… C’est depuis le 10 juillet 2014 que le Code de l’éducation a officiellement rappelé que les stagiaires ont les mêmes droits que les autres salariés de l’entreprise en matière de titre-restaurant, que le stage soit rémunéré ou non (on exclut les stages d’observation des collégiens en 3e, par contre). La valeur des titres doit être la même pour tous. Les stagiaires peuvent utiliser les leurs dans tous les établissements éligibles, y compris les supermarchés, et ce sans contrainte d’horaires.

Guide du titre-restaurant dématérialisé

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La réglementation autour du titre-restaurant

Qu’est-ce que la CNTR ?

La Commission Nationale des titres-restaurants (CNTR) est l’organisme qui régit le fonctionnement et l’attribution des titres restaurant en France, depuis l’attribution jusqu’au remboursement de l’émetteur. Elle est fondée en 1967, la même année que l’institution légale du titre-resto. Elle finit par devenir l’instance de contrôle de référence dans le domaine de la restauration. Elle vérifie que les commerçants sont bien habilités à recevoir des titres-restaurant, et surveille les activités des sociétés émettrices. Depuis 2014,  un décret a adapté les règles concernant l’émission de titres-restaurant sous une version dématérialisée. La CNTR est composée des représentants des groupes suivants (5 par catégorie) :

  • Employeurs qui délivrent des titres-restaurant
  • Salariés qui en bénéficient
  • Sociétés émettrices
  • Restaurateurs et assimilés

Des représentants du Ministère de l’Economie et des Finances, ainsi que celui du Travail en font également partie.

Quel est le montant d’un titre-restaurant ?

C’est l’employeur qui détermine le montant journalier, pour un plafond maximum de 25 euros par jour. En période exceptionnelle de crise sanitaire Covid-19, il est passé à 38 euros par jour pour soutenir les restaurateurs (mesure exceptionnelle et valable jusqu’à fin juin 2022 après une première prolongation).Avec certaines cartes dématérialisées comme celles proposées par Swile, il est tout à fait possible de dépasser le plafond journalier fixé par l’employeur (en complétant avec ses propres moyens). Il suffit d’associer sa carte bancaire avec son titre-resto, et tous les menus seront à portée de main.

Quelle est la date de validité des titres-restaurant ?

Les titres-resto finissent par expirer. Mais attention, entre le format papier et la carte, les périodes de validité ne sont pas les mêmes.

  • Au format papier : le titre-restaurant est valable pendant toute l’année calendaire de l’émission, et va maintenant jusqu’au 31 janvier de l’année suivante ;
  • Au format dématérialisé : là aussi, le titre-restaurant court pendant toute l’année calendaire, mais ce format va un peu plus loin. Il est utilisable jusqu’à fin février de l’année suivante. Il est par ailleurs possible, sur décision de l’employeur, de prolonger d’une année supplémentaire la date de validité des titres-restaurant en un seul clic !

Les titres-restaurant sont-ils imposables ?

Non, les titres-restaurant ne sont pas imposables… tant que l’employeur respecte ces conditions :

  • Pour les titres-restaurant émis depuis le 1er janvier 2024, l’employeur est exonéré de cotisations sociales pour un maximum de 7,18 euros par titre-restaurant  ;
  • La part entreprise doit prendre en charge 50 à 60 % de la valeur journalière des titres-restaurant ;
  • Les conditions d’attribution et d’utilisation des titres-resto doivent être respectées ;

Les salariés, quant à eux, ne sont pas imposés.

URSSAF et titre-restaurant : les règles à savoir

L’URSSAF, c’est l’organisme qui collecte les cotisations des sociétés. C’est donc celui qui fixe le montant de l’exonération des charges sociales, plafonnée à 7,18 euros par titre-restaurant pour 2024. En revanche, c’est bien la société émettrice ( telle que Swile ) qui délivre les titres-resto. L’URSSAF se charge de surveiller que les règles sont bien respectées, que voici :

  • Le bénéficiaire doit être un salarié, un intérimaire ou un stagiaire . Chacun a droit à un titre-restaurant nominatif pour chaque journée travaillée  ;
  • On ne peut pas utiliser les titres-restaurant ni le dimanche ni les jours fériés, sauf décision contraire de l’employeur (concernant notamment les salariés qui exercent leur fonction sur de longues distances) ;
  • Ils peuvent être échangés dans tous les établissements éligibles, tels que restaurants, boulangeries. Les supermarchés font également parties des établissements éligibles tant qu’on achète des préparations alimentaires avec les titres-restaurant, ou des fruits et légumes.

Pourquoi et comment dématérialiser les titres-restaurant ?

Pourquoi passer à la carte maintenant ?

Aujourd’hui, la carte bancaire est le moyen de paiement préféré des Français. On estime qu’en 2022, le paiement mobile représente plus de 270 milliards d’euros. La raison est simple : en France, on cherche la simplicité. En plus, on se sent eco-responsable tout en limitant les contacts lors de la pandémie du Covid-19.

En résumé, c’est à la fois un confort et un atout dans le recrutement de nouveaux arrivants. La transformation digitale est désormais au cœur des entreprises. Désormais, bulletins de paie et notes de frais sont numériques dans les services RH. La dématérialisation est un objectif des organismes publics depuis plusieurs années. Par exemple, les commandes publiques se font en ligne depuis 2018.La dématérialisation, c’est aussi la solution au télétravail. En cette période de crise sanitaire, le numérique se développe en masse et mieux vaut éviter le papier. C’est donc aujourd’hui le meilleur moment pour choisir la carte titre-restaurant.

Les avantages de la carte VS le papier

De notre côté, chez Swile, on ne voit que des avantages avec la solution dématérialisée pour les titres-resto. Comme on le disait déjà, c’est le moyen de paiement préféré des Français, mais ce n’est pas tout.Pour l’entreprise, c’est un gain de temps phénoménal. Oubliez les tâches administratives chronophages et laissez faire le numérique. C’est pratique et rapide. Pas besoin de contrôler les chéquiers ni de s’occuper de la distribution. Tout se fait en ligne, sur ordinateur ou téléphone.

À noter que les données sont confidentielles et que la société n’a jamais accès aux informations de l’employé. Une fois la carte activée, tout coule de source. Les services RH et CSE n’auront pas besoin de rappeler les dates limite de péremption non plus. D’ailleurs, avec la dématérialisation, les employés ont une période de validité plus longue. C’est également un moyen de faire des dons facilement.

Enfin, pour la marque employeur, il vaut mieux se lancer dans la transformation digitale dès que possible. La société a toutes ses chances d’attirer des talents plus facilement.

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Comment choisir sa solution dématérialisée ?

Choisir sa solution de titres-restaurant dématérialisés, c’est passer par une société émettrice. Comment choisir celle qui convient à ses objectifs et son budget ? Nos conseils :

  • Opter pour une utilisation facile : pour que chacun l’accepte, il faut rendre ça pratique et multi-supports ;
  • Choisir une gestion administrative fluide : quel que soit le cas de figure, tout doit se mettre en place simplement, et être facile à mettre à jour ;
  • Récupérer les avis sur la société : le ressenti des entreprises qui déjà testé un émetteur, c’est une bonne façon de faire ;
  • Demander une certaine transparence : dans la manière de procéder et surtout les prix ;
  • Regarder les services proposés : les petits bonus, ce qui pourra plaire aux équipes et les projets innovants.

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Titre-restaurant : un avantage social plébiscité par les Français

Parmi tous les avantages sociaux non obligatoires dans les sociétés, c’est le titre-restaurant qui décroche la première place chez les Français. La gastronomie, c’est le b.a.-ba chez nous et si elle est gratuite, c’est encore meilleur.

Quand on sait qu’il n’est ni soumis aux cotisations sociales ni imposable (tant qu’on respecte des règles simples), c’est aussi très apprécié des employeurs.

Comme le format évolue du papier à la solution dématérialisée, cet avantage est de plus en plus courant. Désormais, avec l’application mobile, on peut payer au centime près, consulter son solde en un clic et aller commander un menu au-delà du plafond journalier fixé par l’employeur (en associant sa propre carte bancaire au compte). En bref, c’est un moyen très efficace de rendre ses employés heureux tout en les faisant profiter d’une agréable pause déjeuner à moindre prix.

Pas étonnant que cet avantage social se démarque de ses congénères (très appréciés également), tels que les complémentaires santé et les chèques cadeaux.

Lien entre avantages sociaux et marque employeur

La force des avantages sociaux, c’est qu’ils contentent autant les salariés que les employeurs. C’est du donnant-donnant. En chouchoutant ses équipes, on les motive, on les renforce… Bref. On y gagne aussi.

Si les services RH et les CSE prennent le temps d’étudier la question des avantages sociaux au sein de la société, c’est pour de bonnes raisons. En fonction du budget et des contraintes, on a des choix à faire. Nos conseils ? Chercher à alléger ses charges sociales, choisir des mesures faciles à mettre en place, simples d’utilisation et recueillir l’avis des troupes.

En plus de ça, les entrepreneurs doivent penser à valoriser leur marque employeur. Elle peut être déterminante dans les entretiens d’embauche. Si les futures recrues hésitent entre plusieurs sociétés, c’est sans doute les avantages sociaux qui feront pencher la balance.

Écouter les besoins des employés, observer son environnement et comprendre les motivations des uns et des autres, c’est indispensable pour un employeur qui souhaite attirer avec sa marque employeur.


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L'équipe

Swile est une fintech française qui propose une carte de paiement et une appli pour les avantages sociaux. L'entreprise a été fondée en 2017 par Loïc Soubeyrand et son siège social se trouve à Paris, en France.